LE FOOT FEMININ - LIMOUSIN

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FRANCE ESPOIRS / ISLANDE ESPOIRS Mercredi 21 août 2002 à Brive-la-Gaillarde

FRANCE ESPOIRS   2-1   ISLANDE ESPOIRS

Mercredi 21 août 2002 à Brive-la-Gaillarde

Match amical

 

 

FRANCE ESPOIRS / ISLANDE ESPOIRS : 2-1

Mercredi 21 août 2002 – 15h00

A Brive-la-Gaillarde (stade André Pestourie), France Espoirs bat Islande Espoirs 2-1 (0-0). Buts pour la France d’Hassan Ahamada (50’), Bernard Mendy (55’) et pour l’Islande de Bjornson (83’). Arbitre : M. Karen Nalbandian (Arménie) assisté de MM. Jean-Yves Kaes (France) et Didier Grenier (France). 4ème arbitre : M. Saïd Ennjimi (France). 2500 spectateurs. Avertissements à Benoît Cheyrou (4’) pour la France et à H. Sigurdsson (14’), Olafur Ingi Skulason (29’), Haraldur Gudmunsson (54’), Gudmundur Vidar Mete (80’) pour l’Islande.

France Espoirs : Première mi-temps : 1. Nicolas Penneteau – 2. Cédric Bockhorni (Bernard Mendy 16’), 4. Gaël Givet, 5. Steven Pelé, 3. Philippe Billy – 6. Alou Diarra, 8. Benoît Cheyrou, 11. Franck Signorino – 10. Anthony Le Tellec, 9. Willam Mocquet, 7. Wilfried Dalmat.

Seconde m-temps : 1. Nicolas Penneteau – Mathieu Bodmer, 3. Philippe Billy, Sylvain Monsoreau, Grégory Vignal – Lionel Mathis, 8. Benoît Cheyrou, Sébastien Roudet, Bernard Mendy – Hassan Ahamada, Florent Sinama-Pongolle. Entraîneur : Raymond Domenech.

Non utilisé : Nicolas Puydebois.

Islande Espoirs : Omar Johannsson – Indridi Sigurdsson, Gudmundur Vidar Mete, Gretar Rafn Steinsson, Andri Fannar Ottoson (Armann Smari Bjornsson 57’), Hannes Sigurdsson – Haraldur Gudmundsson, Magnus Thorsteinsson (Dadi Gudmundsson 86’), Olafur Ingi Skulason – Sigmundur Kristjansson, Viktor Bjarki Arnarsson (David Thor Vidarsson 74’). Entraîneur : Olafur Thordarson.

Non utilisés : Pall Gisli Jonsson, Helgi Valur Danielssonn.

 

Deux matchs en un. C’est ce qu’a livré, à Brive, l’équipe de France espoirs avec, pour chaque période, un effectif et une organisation tactique défférents. Evidemment, cette large revue d’effectif orchestrée par Raymond Domenech n’a pas déplu à un public venu en nombre (2500 spectateurs environ) découvrir cette nouvelle génération, appelée à gagner dans les prochains mois sa qualification pour les championnats d’Europe, puis les Jeux Olympiques. Du haut de ses six ans d’existence, le stade André Pestourie n’avait d’ailleurs jamais connu une telle affluence.

 Face à de solides Islandais, les Français ont maîtrisé les débats, dominé territorialement, mais ont évidemment pâti de quelques faiblesses dans la construction du jeu. Logique, puisque cette formation évoluait pour la première fois ensemble, même si une petite majorité de joueurs avaient été sacrés champions d’Europe des moins de 18 ans, avant de participer la saison dernière à la Coupe du Monde des moins de 20 ans où ils furent défaits en quart de finale par l’Argentine.

 Les automatismes n’étaient peut-être pas présents, mais le spectacle était lui de la partie avec des Tricolores rapidement à leur avantage. Les débordements de Mocquet mettaient à mal la défense islandaise et sur un coup franc de Cheyrou, Givet, d’une tête qui filait à gauche du but, était le premier à porter une banderille (9’). Puis Le Tallec, à l’affût après une remise de la tête de Cheyrou, voyait le ballon filer de l’autre côté de la cage défendue par Johannsson (13’).

 Alors que Bockhorni, blessé, était remplacé par Mendy, ce dernier se montrait rapidement à son aise et, sur une percée, Mocquet héritait d’un bon ballon du défenseur de Bolton, mais perdait son duel avec le gardien (19’). Les Français imposaient un rythme qui devait connaître, chaleur aidant, une petite chute à l’approche de la demi-heure de jeu. Les Islandais étaient alors plus entreprenants, bénéficiant au passage de quelques ballons rendus rapidement par une équipe qui se cherchait collectivement.

 Pourtant, Le Tallec et Dalmat parvenaient encore à se mettre en évidence avant que Mocquet ne prenne la fin de la période à son compte sans pour autant déverrouiller la situation.

 Au retour des vestiaires, si la composition de l’équipe d’Islande n’avait pas changé, celle de la formation française était fortement remaniée. Ce deuxième « onze » allait bénéficier du travail d’usure de la première période et prenait de vitesse des Islandais débordés par la technique d’Ahamada et de Sinama-Pngolle. C’est d’ailleurs sur une passe en retrait de ce dernier qu’Ahamada ouvrait le score (50’, 1-0). Plus techniques et plus vifs que leurs adversaires, les Français ne tardaient pas à doubler la mise sur une lourde frappe de Mendy (55’, 2-0). Logique.

 Pour autant, les attaquants français continuaient de mettre la pression dans la surface islandaise. Sevrés de ballon, les hommes de Thordarson parvenaient cependant à redresser la tête. En profitant tout d’abord d’une erreur d’appréciation de Billy sur un long dégagement de Johannsson. Sans conséquence, puisque Thorsteinsson ne parvenait pas à en profiter (73’). C’est ensuite le Creusois Roudet qui sauvait sur sa ligne, suite à un corner et une reprise de la tête d’I. Sigurdsson (75’).

 Ces alertes réveillaient les Français. Sinama-Pngolle, confirmant son potentiel, faisait tourner la tête à ses vis-à-vis qui héritaient d’un quatrième carton jaune après avoir stoppé l’attaquant havrais dont les mouvements étaient salués par les applaudissements d’un public séduit.

 Pourtant, c’est de l’autre côté du terrain qu’un but devait être marqué avec, sur un contre, Bjornsson qui s’échappait seul pour tromper Penneteau et réduire le score (83’, 2-1).

 Les espoirs français ne voulaient pas terminer sur cette mauvaise note, mais le tableau d’affichage ne devait plus connaître de changement. Mendy et Sinama-Pongolle s’offraient de nouvelles occasions, en vain, mais finissaient par conquérir les supporters corréziens qui ne reverront peut-être pas de sitôt cette équipe de France sur la pelouse de Pestourie.

Commentaire : Gilles Lalloz – La Montagne

Photos : Ligue du Centre-Ouest / La Montagne

 

Réaction de Raymond Domenech :

L’essentiel était de voir tout le monde dans deux organisations différentes pour que chacun puisse s’exprimer. On est toujours content quand on gagne, surtout que, face à nous, il y avait une opposition intéressante avec une équipe qui nous est entré dedans et qui nous a obligés à réagir. Il y a eu évidemment des problèmes dans la précision et dans le placement défensif. Mais je trouve que nous n’avons pas connu trop de difficultés dans le jeu. Pour une première, c’est plutôt intéressant. Ce que l’on a pu voir, c’est qu’il y a de la qualité à tous les postes. Il faut maintenant faire un bon amalgame pour que ce ne soit plus une somme d’individualités. Il est vrai aussi que l’on voit une différence entre les joueurs qui jouent régulièrement à un haut niveau et les autres. Il y a un petit plus dans la vitesse, dans le geste, par rapport à leurs camarades. Maintenant, pour les éliminatoires des championnats d’Europe, on ne sait pas ce qui nous attend. On ne connait pas la valeur de nos adversaires.

 

Anthony Le Tallec :

On a un peu souffert de la chaleur mais on sent que cette équipe a un potentiel. Ces deux jours ensemble ont permis à tout le monde de s’intégrer. On s’est découvert pour ce premier match et c’est plutôt bien de commencer par une victoire.

 

William Mocquet :

C’est une sélection qui n’est pas tout à fait comme les autres. Le niveau est différent surtout que je me retrouvais avec pas mal de joueurs plus âgés et donc expérimentés. Je crois que l’Islande a tout mis dqns sa première mi-temps et qu’ils ont eu plus de mal par la suite.

 

FRANCE
Debout de gauche à droite Cheyrou, Diarra, Le Tallec, Billy, Pelé
Accroupis : Dalmat, Bockhorni, Mocquet, Signorino, Givet (manque Penneteau)

FRANCE
Debout de gauche à droite Cheyrou, Diarra, Le Tallec, Billy, Pelé
Accroupis : Dalmat, Bockhorni, Mocquet, Signorino, Givet (manque Penneteau)

Wilfried Dalmat

Wilfried Dalmat

les arbitres

les arbitres

La sélection française

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18/04/2019
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