LE FOOT FEMININ - LIMOUSIN

LE FOOT FEMININ - LIMOUSIN

FINALE / Jeudi 31 mai 2018 à Strasbourg

COUPE DE FRANCE FEMININES

2017-18

Finale

 

 

FINALE – 31 mai 2018 à Strasbourg

Paris Saint-Germain FC (D1) / Olympique Lyonnais (D1) : 1-0

   (Marie-Antoinette Katoto 16’)

 

 

PARIS SG / LYON : 1-0

Jeudi 31 mai 2018 – 21h00 – temps orageux 26°

Match interrompu par l’orage et la forte pluie de 22h18 à 23h30.

A Strasbourg (stade de la Meinau), Paris Saint-Germain FC bat Olympique Lyonnais 1-0 (1-0). But pour Paris de Marie-Antoinette Katoto (16’). Arbitre : Mme Florence Guillemin assistée de Mmes Camille Soriano et Céline Nagrowski. 4ème arbitre : Mme Victoria Beyer. Délégués : M. Raphaël Chalenton et Mme Marjorie Gentilhomme. 12480 spectateurs. Avertissements à Marie-Laure Delie (29’), Christiane Endler Mutinelli (81’), Kadidiatou Diani (90’+1) pour Paris et à Eugénie Le Sommer (40’), Amandine Henry (41’), Shanice van de Sanden (52’), Griedge Mbock Bathy Nka (90’+3) pour Lyon.

Paris Saint-Germain FC : 16. Christiane Endler Mutinelli – 17. Eve Périsset, 8. Erika Cristiano Dos Santos, 14. Irene Paredes Hernandez, 12. Ashley Lawrence – 26. Onema Grace Geyoro – 11. Kadidiatou Diani, 7. Aminata Diallo, 24. Formiga Miraildes Maciel Mota (cap, 10. Jenniger Hermoso Fuentes 77’), 9. Marie-Antoinette Katoto (13. Sandy Baltimore 86’) – 18. Marie-Laure Delie. Entraîneur : Bernard Mendy.

Non utilisées : 1. Katarzyna Kiedzynek, 3. Laure Boulleau, 4. Paulina Dudek, 6. Andrine Hegerberg, 19. Lina Boussaha.

Olympique Lyonnais : 1. Pauline Peyraud-Magnin – 22. Lucia Bronze, 21. Kadeisha Buchanan, 3. Wendie Renard (cap), 4. Selma Bacha (19. Shanice van de Sanden 23’) – 6. Amandine Henry, 5. Saki Kumagaï (20. Delphine Cascarino 46’), 10. Dzsenifer Marozsan – 9. Eugénie Le Sommer, 14. Ada Hegerberg, 7. Amel Majri (29. Griedge Mbock Bathy Nka 82’). Entraîneur : Reynald Pedros.

Non utilisées : 30. Romane Bruneau, 11. Kheira Hamraoui, 17. Corine Petit, 23. Camille Abily.

 

 

C'est un scénario très particulier qui a permis au Paris Saint-Germain de remporter la Coupe de France face à Lyon. Une victoire obtenue grâce à Katoto, qui, sur un éclair de génie, a inscrit le seul but

Cette finale de la Coupe de France restera dans les annales à plusieurs titres. Premièrement par son interruption de jeu de 72 minutes et de la confusion autour de la reprise du match. Deuxièmement par la victoire du Paris Saint-Germain qui a mis à l'hégémonie lyonnaise grâce à Katoto. Troisièmement avec la dernière rencontre officielle d'Abily, Boulleau et Petit toutes finalement restées sur le banc. Quatrièmement avec un but refusé en toute fin de match et des débuts d'échauffourées sur le terrain. Enfin, le record d'affluence pour une finale féminine et ses 12 480 spectateurs au stade de la Meinau.

Vainqueur consécutivement d'un 12ème championnat, d'une 3ème Ligue des Champions, Lyon s'attaquait à une 7ème Coupe de France d'affilée et Reynald Pedros alignait à deux joueuses près le onze de la finale remportée face à Wolfsbourg. Seules Buchanan remplaçait Mbock, et Peyraud-Magnin succédait à Bouhaddi blessée et opérée lundi. Du côté parisien, Patrice Lair, en partenance pour les Chamois Niortais et en arrêt maladie, c'est Bernard Mendy qui était l'entraîneur avec un onze sans surprise et en présence de Formiga, incertaine depuis dimanche.

Sur le terrain, comme elles avaient sur le faire en championnat il y a deux semaines (0-0), les Parisiennes proposaient un solide bloc défensif sur lequel les Lyonnaises allaient buter. Endler bloquait les rares ballons qui arrivaient jusqu'à elle. Son homologue n'allait pas avoir eu à jouer une action qu'elle s'inclinait sur un exploit personnel de Katoto (1-0, 16').

Les Lyonnaises n'arrivaient pas à se montrer en dangereuses et si Henry après un bon travail de Van de Sanden à droite arrivait à placer une frappe cadrée, Endler se couche bien sur sa gauche (37’). Henry avertie quelques minutes plus tard au terme d'une première période à oublier pour Lyon. A l'issue du match, Henry était très frustrée : "C'est un scénario assez catastrophique dans tous les sens du terme. On ne cherche pas d'excuses, on n'a pas été à la hauteur de ce soir. En première mi-temps, on n'y était pas que ce soit dans les duels, tactiquement, techniquement".

22h18, l'orage gronde au dessus de la Meinau. L'arbitre, Florence Guillemin, prenait alors la décision d'interrompre le match. Une attente de 45 minutes débutait alors, pendant lesquelles les officiels étudiaient différents cas de figure dont le report de la rencontre qui serait alors à rejouer intégralement et sur un score de 0-0. La difficulté, trouver une date, seul samedi prochain semblait idéal car une période FIFA débute dès lundi prochain avec l'absence des joueuses étrangères.

Malgré les apparences, un terrain gorgé d'eau, l'arbitre prononçait la reprise du match au-delà même des 45 minutes règlementaires. S'en suivait, une période de confusion avec des Parisiennes qui revenaient s'échauffer, et le camp lyonnais avec les dirigeants qui ne voulaient pas reprendre pour la sécurité des joueuses et l'application du règlement. Finalement, Wendie Renard et ses partenaires revenaient, la capitaine déclarant : "On montre qu'on est des grandes, on n'est pas des petites, on va revenir, même si les 45 minutes règlementaires sont passées".

Le match reprenait mais les conditions n'étaient pas propices au football. Appuis difficiles, ballon ralenti ou trajectoire fusante, les Lyonnaises avaient alors une mission impossible pour revenir à la marque. Marozsan arrivait bien à déclencher une belle frappe de 25 m (70'), et Van de Sanden avait aussi l'occasion mais Endler sortait la parade décisive (90'). Pour le Paris Saint-Germain, Katoto allait de nouveau inquiéter la défense lyonnaise mais le dos de Buchanan contrait le ballon (83').

Survenait enfin un dernier fait de match. Suite à un corner de Marozsan, le ballon était prolongé de la tête par Mbock sur Hegerberg qui concluait d'un coup de boule au second poteau (90+3'). Le but semblait valable mais l'arbitre le refusait sifflant une faute sur Endler alors que c'est l'une de ses partenaires qui l'avait bousculée. 

Paris Saint-Germain décrochait finalement son trophée grâce à sa pépite Katoto et pouvait inscrire une deuxième ligne à son palmarès. Côté lyonnais, le dernier mot de Wendie Renard en disait long : "On a été volée (...) Au moins, on peut se regarder dans une glace". 

Correspondance : footofeminin.fr – Sébastien Duret

Photos : FFF

 

 

Paris Saint-Germain pose avec les trophées

OLYMPIQUE LYONNAIS

PARIS SAINT-GERMAIN FC

Les arbitres

Eugénie Le Sommer

Dszenifer Maroszan

Marie-Laure Delie et Amel Majri

Shanice van de Sanden

Le déluge et l'orage à Strasbourg

Remise du trophée au PSG



06/06/2018
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